2022年2月4日 星期五

重讀La peste

 重讀La peste

不知道是高中還是大學時,曾經讀過卡謬(Albert Camus)的《瘟疫》(La Peste),那時相當震驚,覺得這本書簡直不可思議,既哀傷、遙遠卻又那麼真切直指人心,從此以後,卡謬便成為我最喜歡的作家之一。當時還不會法文,讀的是中文譯本。事隔三十年後,我已在法國定居25年,彼時書中彷彿異次元世界的瘟疫景象,今日卻真實地以新冠肺炎的型式於全球大流行。前陣子,決定把這本書找出來重讀,這一回,當然讀的是法文原版。

年少時那種不可思議的感受不復存在,取而代之的是令人難以置信的既視感。卡謬在1947年出版《瘟疫》,距今75年,書中描寫的隔離、封鎖城市措施,人心恐慌、不可抗拒的死亡、強迫的分離,卻與現今完全一模一樣。流行病疫情在人類歷史上絕對不止一次,健忘的是人類自己。當然,人類受限於短暫的生命長度,在人生中遭遇世界性大疫情,也是一種機運。這樣的機運沒人希望遇到,但我們這一代人在還沒搞清楚狀況時,就已經與大疫情撞個滿懷,鼻青臉腫。

沒有經歷過如新冠肺炎這麼大規模疫情的卡謬,卻十分精準地描繪了大疫下的人心,各式各樣光怪陸離的反應,那個因瘟疫肆虐而封鎖的阿爾及利亞城市Oran,可以是所有任何城市。他寫到所有人,無法展望未來,過去的記憶也失去回顧意義,只能活在以無感包裝的當下:


« Pour la première fois, les séparés n’avaient pas de répugnance à parler de l’absent, à prendre le langage de tous, à examiner leur séparation sous le même angle que les statistiques de l’épidémie. Alors que, jusque-là, ils avaient soustrait farouchement leur souffrance au malheur collectif, ils acceptaient maintenant la confusion. Sans mémoire et sans espoir, ils s’installaient dans le présent. À la vérité, tout leur devenait présent. Il faut bien le dire, la peste avait enlevé à tous le pouvoir de l’amour et même de l’amitié. Car l’amour demande un peu d’avenir, et il n’y avait plus pour nous que des instants. »

「這是頭一次,那些與所愛之人分離者,不排斥講述缺席的另一個人,不忌諱套用平凡大眾的語彙,用檢視疫情數據的同樣眼光來看待自己的分離。疫情以前,他們近乎頑固地將自身的苦痛從眾人集體的不幸中抽離,然而對現在的他們來說,個人還是群眾根本不重要了。沒有回憶也失去期盼,只能著眼當下。事實上,什麼都僅餘眼前當下了。精確來說,瘟疫奪走了所有人愛與友情的力量。愛需要未來的護持,即使不多,然而我們能抓住的只剩下眼前的一分一秒。」


« Ils étaient à ce point abandonnés à la peste qu’il leur arrivait parfois de n’espérer plus qu’en son sommeil et de se surprendre à penser : « Les bubons, et qu’on en finisse ! » Mais ils dormaient déjà en vérité, et tout ce temps ne fut qu’un long sommeil. La ville était peuplée de dormeurs éveillés qui n’échappaient réellement à leur sort que ces rares fois où, dans la nuit, leur blessure apparemment fermée se rouvrait brusquement. Et réveillés en sursaut, ils en tâtaient alors, avec une sorte de distraction, les lèvres irritées, retrouvant en un éclair leur souffrance, soudain rajeunie, et, avec elle, le visage bouleversé de leur amour. Au matin, ils revenaient au fléau, c’est-à-dire à la routine. »

「他們在瘟疫裡自暴自棄,只能偶爾在睡夢中期盼,在意想不到的時刻冒出喟嘆:『這些淋巴結,怎麼還不快滾!』(**註:關節處的淋巴結是鼠疫的典型症狀之一**)實際上他們早已沈睡,這段時光根本是場漫漫長眠。整個城市滿是行動的沈睡者,只有在夜裡,零零落落一兩回,彷彿癒合的傷口又突然裂綻的時刻,才能逃離夢魘般的沈睡。驚嚇醒來,他們茫然到處摸索,雙唇刺痛,電光石火的瞬間,青春回返,苦痛與愛人崩潰的面容一起重現。晨起,再次返回疫害人世,已成為日復一日的生活常軌的疫間。」


疫情最嚴重幾度封城期間,看不到未來,回憶失去意義,每日彷如行屍走肉行禮如儀重複尋常生活的一舉一動,不能感動,不敢感受,穿上半夢半醒的混濛,才能在疫情的迷霧間自保。看多了生離死別,最好用大數據的無感去面對;聽多了疾難苦痛,只剩淡然的科學分析回應。被國界隔絕的家庭,讓病毒阻撓的朋友相聚。身處的這個世紀已經沒什麼好抱怨,我們有網路視訊,可以遠距工作、上課,可以上網買菜,關在家看影片追劇。停駛的飛機,不復聯絡的朋友,亡故的親友,無法前往的他方,受疫情影響,卻是亙古不變。即便科技那麼發達,面對全球疫情,人性同樣脆弱,人心所感,竟然相通。


在《瘟疫》的結尾,與主人翁醫生Rieux並肩奮戰的記者朋友Tarrou沒能逃過黑死病的魔掌,在疫情宣告好轉的當口染疫,無力可回天,Rieux最後只能淒然送走自己的戰友。Tarrou 在疫病前敗下陣來,而Rieux又贏得了什麼?

« Il avait seulement gagné d’avoir connu la peste et de s’en souvenir, d’avoir connu l’amitié et de s’en souvenir, de connaître la tendresse et de devoir un jour s’en souvenir. Tout ce que l’homme pouvait gagner au jeu de la peste et de la vie, c’était la connaissance et la mémoire. »

「他贏得的只有:認識鼠疫,並且記得;結識友情,並且記得;明白人世的溫柔,而有一天轉化成記憶留存下來。瘟疫與人生中人所能贏得的,充其量只有經歷瞭然,留下記憶而已。」


在書的最後,隨著人們的狂歡喧鬧,鼠疫遠離,城市解封,回返正常生活。跟這次疫情下每次解封後的狂歡派對,頗有異曲同工之妙。兩年的新冠疫情,雖然來了一波最不可收拾的大感染,所幸由於疫苗及醫藥的助攻,重症及死亡已大幅下降。丹麥成為第一個完全解除強制性措施的國家,將新冠病毒視為流感的態度,恐怕也是接下來很多國家會慢慢採取的定位。經歷過疫情又倖存的許多人,也許只想快快將兩年的荒誕,拋諸腦後,重啟往日擁有期待、能夠盡情計劃未來的日子。然而,經歷過的這一切,其實早就默默在體內發酵,除了難以抹滅將纏繞我們一輩子的記憶外,經歷在心裡留下的傷口,就像感染後的免疫記憶,將會在未來,展演那些不得不的改變。


疫情雖然還沒有結束,變化卻已經是現在進行式。搬遷、轉換職場、捨棄無謂的人際關係、重新排序的生活可能。


屬於你的記憶與改變又是什麼呢?


重讀完《瘟疫》,在嘗試與病毒共生存的中場,轉變的節骨眼,靜靜感嘆,思考。對人世依舊徬徨,暫時也只能跟隨眾人的腳步,亦步亦趨向前。留存的記憶會慢慢形成改變,寫下未來,我想。